john norton
Teyoninhokarawen ou « the Snipe » v. 1765-1831, chef de guerre des Six nationsJohn Norton naît en Écosse d'un père cherokee et d'une mère écossaise. En 1784, alors qu'il est encore jeune, il s'engage dans les rangs de l'Armée britannique en Irlande. Son régiment est envoyé en Amérique du Nord en 1785. Pendant qu'il est cantonné au fort Niagara à Youngstown (New York), Norton se lie d'amitié avec un certain nombre de membres des Six nations et commence à apprendre le mohawk. Il devient fasciné par ses racines autochtones. Il déserte l'armée en 1787 et commence à enseigner aux enfants mohawks à Teyendinaga. Il quitte la profession en 1791 pour devenir commerçant de fourrures, puis interprète au ministère des Affaires indiennes britannique au fort Niagara et au fort George, à Niagara. Ses aptitudes en langue mohawk sont remarquables; il traduit même l'évangile selon saint Jean du Nouveau Testament dans cette langue. Norton est adopté par la nation mohawk et nommé diplomate et chef de guerre de la nation en 1799.
Peu après la déclaration de guerre de 1812, Norton recrute quelques centaines de guerriers des Six nations et des Delawares pour aider le major-général Sir Isaac Brock à la frontière du Niagara, qui est menacée par une imposante armée américaine stationnée à Lewiston. Le 13 octobre 1812, les Américains envahissent les hauteurs de Queenston. Norton et 100 guerriers jouent un rôle crucial dans la défaite infligée à l'envahisseur américain. Norton dirige plus de guerriers aux batailles du fort George, de Stoney Creek, de Beaver Dams et à l'occasion de nombreuses autres opérations durant la guerre. À cette époque, il est considéré comme le principal dirigeant des alliés autochtones au Haut-Canada. Norton est chef de guerre et Chef de l'Arbre de paix des Six nations en plus d'être major dans l'Armée britannique. En 1815, après la guerre, Norton passe plus d'un an en Grande-Bretagne, où il publie son journal, qui deviendra une source historique inestimable pour étudier l'histoire des Premières nations. Il retourne au Haut-Canada et s'établit près de la rivière Grande en 1816, mais il croule sous les problèmes juridiques et financiers. En 1823, il se rend dans le territoire de l'Arkansas, aux États-Unis. Il erre dans les États du sud pendant quelques années avant de mourir autour de 1831. On ne connaît pas le lieu de sa sépulture. |