Les Anciens Combattants Amérindiens et Vétéran Autochtones Canadiens.

raid des fenians

1866 - 1871

 

Uscw dessin titre

4 ENGAGÉS Recensés.

Aucun MORTS EN SERVICE


 

Les raids féniens sont des attaques menées entre 1866 et 1871 par la confrérie fenian, groupement composé de nord-américains d'origine irlandaise basé aux États-Unis, visant les établissements britanniques basés au Canada. Ces raids, également connus sous le nom d'invasion irlandaise du Canada, avaient pour but de forcer le gouvernement britannique de l'époque à se retirer d'Irlande. Ces actions amenèrent des dissensions au sein de la communauté des canadiens irlandais, partagés entre leur loyauté envers leur nouvelle patrie et leur sympathie envers la cause féniene. Les Irlandais d'origine protestante, en majorité loyaux envers la couronne, combattirent les féniens.  Il y eut en tout cinq raids féniens.

 

Les rares combats se déroulèrent en terrain découvert, dans une sorte de parodie de la « guerre des Blancs », et l’existence de voies ferrées et de bateaux à vapeur permettait de se passer des compétences des Autochtones en matière de transport dans la forêt ou par les rivières.

Les bandes des Delaware et des Cayugas organisèrent des groupes de défense du territoire, mais ne réussirent pas avant les années 1890 à se faire reconnaître comme

une compagnie volontaire officielle.

Plusieurs Indiens se joignirent aux unités volontaires, dont le Mohawk Oronhyatekha, aussi connu sous le nom de Peter Martin. Né dans les territoires de Grand River en 1841, il entreprit en 1860, parrainé par un influent Anglais, des études de médecine à l’Université d’Oxford. Revenu au Canada trois ans plus tard pour y poursuivre ses études à l’Université de Toronto, il s’engagea en 1864 dans le « 2nd Battalion, Queen’s Own Rifles » de Toronto. Il accompagnait probablement son régiment lors du fiasco de Ridgeway, alors que quelques milles miliciens subirent la défaite devant huit cents Féniens. En dépit de cette victoire tactique, ces derniers, trop faibles numériquement et privés du soutien local qu’ils avaient escompté, se replièrent bientôt sur la rive américaine de la rivière Niagara.

On peut compter aussi sur l'aide des Métis, la Loi du Manitoba ayant été adoptée en 1870, les Métis offrirent officiellement, sous la direction politique de Louis Riel et après en avoir longuement délibéré, d’aider à contrer la menace Fenian.

Des unités irrégulières de cavaliers métis devaient ainsi être mobilisées et réparties en pelotons d’une dizaine d’hommes adeptes de tactiques dérivées de la chasse au bison et dirigés par un « capitaine » élu.

Le 5 octobre, un groupe d’environ 75 hommes avait traversé la frontière et occupé un poste douanier et un magasin de la CBH. Le lendemain, une force de milice qui comprenait  une compagnie de Canadiens et de Métis français  fut organisée à Fort Garry et dépêchée vers la frontière. Elle n’eut cependant pas à livrer bataille.