Les Anciens Combattants Amérindiens et Vétéran Autochtones Canadiens.

guerre des boers

1899-1902

 

 

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51 Engagés.

4 morts en service.


Ceremonie militaire 1899

Le 12 octobre 1899, la guerre sud-africaine, ou guerre des Boers, commença. Ce conflit a été le point culminant de plusieurs années de conflits et de querelles amères, alors que la Grande-Bretagne colonisait et étendait leurs possessions dans la colonie du Cap et dans les Etats boers voisins du Transvaal et de l'Etat Libre d'Orange. Cette expansion a été fortement ressentie et résistée par les colons Boers.

La Grande-Bretagne a obtenu le soutien du Canada, de la Nouvelle-Zélande et de l'Australie pour leur effort de guerre. Bien que de nombreux Canadiens anglais aient soutenu la cause britannique en Afrique du sud, Les Canadiens français et de nombreux immigrants récents venant de pays autres que la Grande-Bretagne ne l'ont pas fait.

Par souci du maintien de la stabilité nationale et de la popularité politique, Le ministre Sir Wilfrid Laurier ne voulait pas engager son gouvernement. Comme compromis, Laurier a accepté d'envoyer un bataillon de volontaires en Afrique du Sud. La plupart des amérindiens et métis qui participerent étaient des membres des divers régiments Canadian Mounted Rifles.

 

L’un des volontaires est le soldat Walter White, Huron Wendat d’Anderdon, près de Sarnia en Ontario. Il s’enrôle dans le 2e Bataillon (service spécial), Royal Canadian Regiment of Infantry, et fait partie du premier contingent; il avait été auparavant sergent du drapeau consacré au sein du 21e Bataillon des Essex Fusiliers. Comme bien d’autres volontaires pour l’Afrique du Sud, il accepte de sacrifier son grade pour s’enrôler. Malheureusement, ce jeune homme de 19 ans est tué au combat « à moins de 20 mètres des tranchées boers et bien avant tout autre soldat britannique » à la bataille de Paardeberg en Afrique du Sud, le 18 février 1900.

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Il y a au moins une tentative pour inclure une unité autochtone dans le corps expéditionnaire canadien. Dès 1892, une compagnie ohsweken (Six‑Nations) du 37th Haldimand Battalion of Rifles est rassemblée. Toutefois, les tentatives de transfert en bloc de la compagnie de milice dans l’un des contingents canadiens recrutés pour combattre en Afrique du Sud échouent. Il est possible que le rapport d’un agent des Affaires des Sauvages qui fait état de « rumeurs circulant dans le Nord‑Ouest selon lesquelles des Indiens voudraient se joindre aux forces des Boers dans le Transvaal » ait fait craindre au gouvernement qu’en fin de compte, les Indiens n’utilisent contre l’État l’entraînement et l’organisation militaires modernes qu’il leur aurait fournis.

Faits méconnus, ces rumeurs sont basées sur des plaintes formulées par des chefs de communautés autochtones se plaignant auprès des agents des Affaires indiennes et de la police montée, ‘’qu’un homme avec un accent allemand exhorte nos jeunes à combattre pour les boers.’’

Notons aussi le fait que de nombreux officiers Autochtones durant la 1ere guerre mondiale au sein de l’armée Canadienne étais en service actif durant la guerre des Boers.