GRC
1 500 Engagés2 morts en service |
En mai 1873, le Parlement du Canada a mis sur pied un service de police central et envoyé un groupe de 150 recrues dans l'Ouest, au Manitoba. Le nouveau corps de police a fini par prendre le nom de Police à cheval du Nord-Ouest. En 1885, la Police à cheval comptait 1 000 hommes. L'arrivée au pouvoir en 1896 du premier ministre Wilfrid Laurier menaçait pourtant sa survie, puisque ce dernier entendait réduire la PCN-O, et éventuellement la dissoudre. Mais le corps policier nouvellement appelé la Gendarmerie à cheval du Nord-Ouest bénéficiait d'un grand soutien dans l'Ouest, et son rôle s'est accru au moment de la ruée vers l'or du Klondike. Des femmes ont pour la première fois été admises à la GRC en tant que policières en 1974. C'est également au cours des années 70 que les responsabilités de la GRC s'étendent à de nouveaux domaines, comme les services de police aéroportuaires, la protection des personnes de marque et la lutte antidrogue. En 1989, la GRC a participé à sa première mission des Nations Unies, déployant 100 policiers et policières en Namibie pour participer à la surveillance des élections nationales. Aujourd'hui, les opérations de la GRC sont axées sur le crime organisé, le terrorisme, le trafic de la drogue, les délits économiques et les infractions qui menacent l'intégrité de la frontière nationale. De plus, elle assure la protection des personnes de marque, fournit des services de police dans huit provinces et trois territoires et, par l'entremise de ses Services nationaux de police, met des ressources à la disposition d'autres organismes canadiens d'application de la loi. La GRC aujourd’hui compte plus de 2 000 employés amérindiens, dont 1 500 policiers, qui assument diverses fonctions. |
2 amérindiens sont tombés en service au sein de la GRC, le constable Cameron Robin Lynelle en 2006 et le constable Francis Leo Tyler, Malécite du nouveau Brunswick en 1996. |
Date de dernière mise à jour : 21/05/2018