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Les Anciens Combattants Amérindiens et Vétéran Autochtones Canadiens.

vietnam

1959-1975

 

Vietnam

42 062 Recensés

310 Morts en service

 

Des plus de 42 000 Indiens qui ont servi dans l'armée au cours de la guerre du vietnam, 135 étaient membres de la nation Crow du Montana, y compris Carson Walks Over Ice, un neveu de Joseph Medicine Crow. Comme son oncle, Walks Over Ice avait grandi en écoutant des histoires sur les grands guerriers  crow  du passé, et il s'est porté volontaire pour aller au Vietnam bien que son engagement de service était sur le point de finir, parce qu'il voulait vivre aux traditions guerrières de son peuple .

Ernie Dogwolf Lovato, un apache de Lingo, Wyoming, a rejoint les Marines et est allé au vietnam pour les mêmes raisons. Lavato exprime bien le conflit inhérent à essayer de suivre les anciennes traditions dans le monde moderne.

«Le plus grand frisson pour un jeune homme est de devenir un guerrier et obtenir le statut au sein de la tribu, c'est notre but ultime. La triste chose de devenir un guerrier de nos jours, cependant, est que (les tribus) ... ne savent plus compter les coup. Il doit y avoir une guerre. Alors, comment pouvons-nous obtenir nos jeunes à être des guerriers sans les tuer? Je sens fortement ... qu'être un guerrier n'est vraiment pas aussi important que d'avoir un fils ou une fille, et regarder leurs fils leur donner des enfants et des petits-enfants. Je suis chanceux. J'ai neuf grand enfants ''.

La tradition guerrière fournit un lien commun, une fraternité partagée dans l'armée américaine, avec des membres de tribus qui étaient des ennemis traditionnels: le meilleur ami de Walks Over Ice, et son frère adoptif, était Richard Spider , Un Sioux, autrefois les ennemis mortels des Crows.

 

Wlkabout

Walkabout a reçu la croix du service distingué, la Purple Heart, cinq étoiles d'argent et cinq étoiles de bronze.

Walkabout a servi comme Ranger de l'Armée de terre au Vietnam, dans la Compagnie F, 58th Infantry , 101st Airborne Division . Walkabout (alors Specialist Four) s'est distingué par des actions exceptionnellement valeureuses le 20 novembre 1968 pendant une patrouille de reconnaissance de longue portée au sud-ouest de Hue.

‘’Après une embuscade réussie sur une piste ennemie, la patrouille lance un message radio pour l'extraction immédiate par hélicoptère. Lorsque les hélicoptères d'extraction sont arrivés et que le chef de file a commencé à se déplacer vers la zone de ramassage, il a été gravement blessé par des armes automatiques hostiles. Le sergent Walkabout s'est rapidement levé et a livré un feu continu et suppressif sur les attaquants tandis que d'autres membres de l'équipe ont tiré l'homme blessé vers leurs rangs. Le sergent Walkabout a ensuite administré les premiers soins au soldat en vue d'une évacuation médicale. quand l'homme fut chargé dans l'hélicoptère d'évacuation, les éléments ennemis ont de nouveau attaqué l'équipe.

Manœuvrant sous de lourds feux ennemis, le sergent Walkabout se positionne là où l'ennemi concentre son assaut et place un tir continu sur l'adversaire. Une grenade fut lancer ur la compagnie, tuant instantanément trois hommes et blessant tous les autres. Bien que stupéfait et blessé par l'explosion, le sergent Walkabout s'est précipité d'homme en homme en administrant des premiers secours, en bandant la blessure thoracique sévère d'un soldat et en réanimant un autre soldat par massage cardiaque. Il a ensuite coordonné les attaques aériennes et tactiques sur les positions de l'ennemi. Lorsque des hélicoptères d'évacuation sont arrivés de nouveau, il a travaillé seul sous le feu ennemi pour embarquer ses camarades blessés. Ce n'est que lorsque les victimes ont été évacuées et que des renforts amicaux sont arrivés, qu'il s'est laissé extraire. ‘’

 Il se retira de l’armée avec le grade de second lieutenant. Dans une entrevue de 1986 avec l'Associated Press, Walkabout  dit que ses 23 mois au Vietnam l'ont laissé avec des blessures invalidantes et des souvenirs qui ont refusé de s'effacer : «La guerre n'est pas l'enfer», dit il "C'est pire."

il a lutté avec des mariages échoués, des pensées de suicide et des années d'isolement, Il refusait souvent de dormir près de sa femme, craignant de l'étrangler dans son sommeil ou d'essayer de la pousser sous le lit pour la protéger des bombes qu'il imaginait.

Au cours des années, cependant, il a trouvé le réconfort dans les powwows où il était souvent un invité honoré, conduisant les danses.viet2.jpg

«Je suis en paix avec moi-même», a déclaré Walkabout en 1986. «J'ai ma dignité et j'ai ma fierté ... Je n'ai jamais perdu la guerre au Vietnam, je n'ai jamais perdu une journée. Quand j'ai été blessé, je n'ai pas perdu, quand j'ai combattu, j'ai gagné, j'ai gagné mes guerres. "

 

Il a souffert des complications découlant de l'exposition à l' Agent Orange défoliant utilisé au Vietnam.  Il attendait une transplantation de rein et fis de la dialyse trois fois par semaine. Il est mort d'une pneumonie et d' une insuffisance rénale dans un hôpital de Norwich, dans le Connecticut.

Il fut honoré dans un portrait, Walkabout: Un esprit de guerrier, par l'artiste cherokee Talmadge Davis .

 

Andrew lewis, un peintre indien du nouveau mexique, explique son enrôlement ainsi : «Tout le monde dans ma famille a été dans l'armée, ma grand-mère était une infirmière de la croix rouge durant la Première Guerre mondiale. Mon grand-père était un capitaine dans la Première Guerre mondiale. Mes oncles étaient dans la Seconde Guerre mondiale. Ma mère était une infirmière de la croix rouge pendant la guerre de Corée, et mon père est un vétéran de la guerre de Corée. Maintenant, mon frère aîné est allé au vietnam au début des années 60. Mais moi, pourquoi j’y suis allé ?, je voulais juste y aller. J'avais des amis qui se sont enrôlés. Dans ma famille on s’enrôlait, alors je pouvais aussi bien aller. Je voulais voir comment mon attitude changerait dans la vie militaire. Je suis né à la maison sur le pueblo et n'avait pas de certificat de naissance, donc je pouvais dire que j'étais assez vieux pour m'engager. Je suis entré dans l’armée quand j'avais seulement quatorze ans. ''

 

Officiellement le Canada ne participa pas à la guerre du Vietnam, pourtant au moins 49 Amérindiens du Canada traversèrent la frontière pour servir dans l’armée Américaine. 4 ne sont jamais revenus.

 

 

Il existe dans le Wisconsin un mémorial rendant hommage aux autochtones morts durant la guerre du Vietnam. Dédicacé en 1995, son pied contient la liste des soldats amérindiens morts en service et baser sur la liste officielle, sauf qu'il en manque, au moins 8 ! :
- SP4 TEN huskie yazzie begay - 22 ans,
- Cpl SNOW craford lyndon - 22 ans - paiute,
- Pfc BUTTS john michael - 19 ans - pottawatomie,
- Cpt HOPE michael clint - 29 ans - muscogee creek,
- Pte NEWTON leonard lee - 19 ans - muscogee creek,
- T/sgt PERRYMAN dallas - 32 ans - muscogee creek,
- F1C RUFF gary l - 21 ans - pottawatomie,
- SP4 WILLIAMS danny - 21 ans - muscogee creek.

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Le Vietnam Veterans Memorial ou Mémorial des anciens combattants du Viêt Nam est un mémorial national dédié aux soldats américains morts pendant la guerre du Viêt Nam. Il est situé à Washington, D.C. dans les Constitution Gardens, parc adjacent du National Mall, au nord-est du Lincoln Memorial. Sa construction et des problèmes annexes provoquèrent plusieurs controverses, certaines conduisant à des ajouts au mémorial. Le mémorial actuel consiste en trois monuments distincts :

- Le plus connu, le mur de granit noir de Bangalore long de 150 m sur lequel sont gravés les noms des 58 156 Américains tués ou portés disparus pendant cette guerre, dans l'ordre chronologique de leur disparition, entre 1959 et 1975. Ce mur fut achevé en 1982. Il a été dessiné par l'architecte paysagiste américaine Maya Lin.
- La statue des Trois soldats (Three Soldiers statue), statue en bronze qui représente à taille réelle, trois soldats qui sont volontairement identifiables comme un soldat de type africain, un soldat de type caucasien et un soldat de type hispanique. Il fut inauguré en 1984 et est situé à une courte distance du mur. Les réactions négatives au projet de Lin créèrent une violente controverse. Un compromis fut trouvé en commissionnant Frederick Hart (qui avait fini 3e de la compétition originale) pour réaliser une sculpture figurative dans la tradition héroïque, en complément au mur du mémorial. La statue et le mur semble interagir, les soldats regardant avec solennité vers le mur où sont inscrits le nom de leurs camarades. La distance entre les deux autorise cette interaction tout en minimisant l'impact de cet ajout sur le design de l'œuvre de Lin.
- Le Vietnam Women's Memorial
Le mémorial est géré et entretenu par le National Park Service et reçoit environ 3 millions de visiteurs chaque année.

 

Les visions étaient aussi monnaie courante. Carson Walks Over Ice raconta plus tard comment dans la jungle il entendit une voix lui disant de se mettre à couvert. Il se coucha à terre et repéra une mitrailleuse, puis une deuxième. Il réussit à abattre les servants des deux mitrailleuses. Quand il se releva, il chercha l’origine de la voix mais il était seul : ‘’Mon unité m’avait perdu de vue depuis longtemps et j’étais complètement seul. J’ai mis près de deux heures à retrouver mes frères d’Armes, je ne sais toujours pas d’où venais cette voix’’. Carson Walks Over Ice reconnaît aussi avoir scalper un soldat ennemi dans la pure tradition Crow. Les blancs le regardaient avec horreur et considérer ce geste comme barbare, mais Walks Over Ice fit remarquer que certains d’entre eux couper des oreilles en guise de trophée et que ce scalp était son type de trophée. Il purifia le scalp avec du foin d’odeur et du tabac et le garda jusqu'à son envoi au Japon à cause de blessures.

Les traditions indiennes reprenaient vie dans les jungles du vietnam. À cause des tireurs d’élite ennemis, les soldats évitaient de porter des insignes ou des grades. De nombreux indiens prirent l’habitude de porter une ou plusieurs plumes accrocher à casques, cela facilitait la tache des autres soldats à les reconnaître au cœur des batailles.

 

La présence de nombreux indiens permettait aussi des communications plus faciles. Dans la jungle, le silence est un élément précieux mais difficile de transmettre des ordres dans ces conditions. De nombreux rapports indiquent que des soldats d’origine indienne communiquaient entre eux par le langage des signes. La méthode fut d’ailleurs conserver et améliorer par les états majors américains et est encore utilise aujourd’hui par les forces spéciales.


Le retour aux pays pour les soldats indiens furent moins douloureux que celui des blancs. Bien que les soldats indiens ressentent aussi des troubles mentaux dut aux horreurs de cette guerre, ils purent compter sur le respect des gens de leur réserve a leur retour. Nombreuses furent les cérémonies de ‘’retour du guerrier’’ a travers les réserves qui mélangeaient des séances spirituelles avec des chamans et des danses honorifiques et guerrières. Les soldats indiens revinrent moins blessés moralement de cette guerre dans un pays où la population étaient contre cette guerre.
 

 

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Medalofhonor

Master Sergeant BENAVIDEZ Roy P - Yaqui.

Petty Officer THORNTON Michael Edwin - Cherokee

Boatswain's Mate First Class WILLIAMS James E - Cherokee

 

 

Date de dernière mise à jour : 19/05/2018

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