Les Anciens Combattants Amérindiens et Vétéran Autochtones Canadiens.

rwanda

1992-1995

 

Pt dessin

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À partir de juin 1992, sous la pression diplomatique internationale, des négociations de paix entre les exilés du Front Patriotique Rwandais et le gouvernement rwandais pour mettre un terme à la guerre civile débutée en 1990, débouchèrent sur une suite d'accords signés de juillet 1992 à août 1993, les Accords d'Arusha. Ces accords débutèrent par un cessez-le-feu, puis une série de dispositions politiques et militaires pour intégrer dans la société rwandaise les exilés de la diaspora rwandaise. Fin 1993, l'ONU mit en place une mission d'assistance au maintien de la paix, la MINUAR, afin de veiller à leur application. L'opposition dure aux accords d'Arusha, directement liée au pouvoir rwandais, ne fut pas intégrée dans ces accords de paix.

La situation ne s'améliora pas sur le terrain. Les étapes politiques prévues par les accords d'Arusha furent retardées et un climat entretenu par des attentats politiques et des massacres de Tutsi s'installa. La MINUAR envoya rapport sur rapport pour demander l'autorisation de procéder des dispositions préventives et des équipements efficaces. Dans ce climat, l'attentat du 6 avril 1994, non élucidé, fut l'occasion de déclencher le massacre des responsables démocrates Hutu favorables aux accords d'Arusha, et simultanément le génocide des Tutsis. Dix casques bleus belges de la Minuar furent massacrés par la garde présidentielle rwandaise dès le 7 avril 1994. Les « résolutions » prises par le Conseil de sécurité de l'ONU du 21 avril 1994 au 22 juin 1994 furent très controversées et donnèrent lieu à ce que des rescapés du génocide, et de nombreux commentateurs, appelèrent « l'abandon (ou la lâcheté) de la communauté internationale ».

Un seul cas d'engagement d'amérindien est connus, celui de EISAN Deborah qui participa à la fermeture de la base des Nations Unies au Rwanda, en Afrique en 1995.


 

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